Sunday
Mar292020

The Master and Margarita - Mikhail Bulgakov

J'ignorais tout de Bulgakov, peut-être même jusqu'à son existence, je ne pourrais l'affirmer aujourd'hui.  Jusqu'à ce jour d'été 2019 où mon mari m'offrit The Master and Margarita.  Heureuse de recevoir un livre, je ne savais pas combien ce livre deviendrait une référence...

Friday
Jul122019

Le tour du malheur - Joseph Kessel

Finalement, par de nombreux détours, je suis arrivée à Joseph Kessel.

« J'ai trouvé cela très fort. Un formidable tempérament viril et ce n'est guère courant dans notre temps de littérature dévirilisée.  Aucune cérébralité, aucune intellectualité, et malgré tant de boue remuée !  Kessel est un vrai témoin de la guerre et de ce que sont devenus les héros de la guerre. », François Mauriac

Wednesday
Feb202013

Oui, mais quelle est la question? - Bernard Pivot

Sommes-nous des êtres en recherche de réponses ou sommes-nous des êtres en recherche de questions?

Y a-t-il une réponse à chaque question? Et dans ce cas, nous devons-nous de la donner?

Toute question est-elle justifiée? Par quoi? Et tout refus de réponse est-il justifiable ou peut-être doit-il être justifié?

Livre tout à la fois facile et léger, ensuite intriguant et finalement complètement agaçant... A lire, à relire et à faire lire: à ceux qui n'osent pas ne pas répondre aux questions posées, à ceux qui ne peuvent s'empêcher d'en poser.

Mais qui a dit, il n'y a pas de question indiscrète, seules les réponses le sont?

 

Friday
Jun082012

Poésie complète 1966-1995 - Tahar Ben Jelloun

'A la poésie il nous faut toujours revenir pour faire cesser le bruit que font l'illusion et le désespoir, pour être dans l'essentiel sans tapage, pour rester voisin de l'enfance en ce qu'elle peut avoir de troublant, de vrai et de juste, pour parler avec la mère même si la mienne ne sait ni lire ni écrire, être avec elle, l'écouter et écrire'.  Tahar Ben Jelloun

A la poésie il nous faut toujours revenir, simplement...

Saturday
Apr282012

Les enfants du nouveau monde - Assia Djebar

Des livres, j'en ai lu, j'en lis, j'en lirai encore.  Beaucoup.  Jamais assez.

Mais des livres dont je me souviendrai - à la fin, ma fin - combien y en aura-t-il? Et seront-ils les meilleurs, ceux consacrés par la critique, populaire ou savante?

Il y aura ceux dont le titre sonnera comme un pieux souvenir.  Il y aura ceux dont le titre révélera un état de bien (ou de mal) être.  Et puis, il y aura surtout ceux qui, de page en page, m'auront fait voyager.  Dans l'histoire, plus que dans l'espace.  Ceux qui me donnent envie de continuer, d'apprendre, de glâner des informations, des bouts d'histoire, des bouts de l'Histoire pour mieux savoir, pour mieux comprendre, pour mieux agir...  Il y a ceux qui m'emmènent vers un ailleurs temporel, des ailleurs temporels, qui me plongent dans les événements brièvement cités lors de mes cours d'histoire, ceux qui me rendent curieuse.  C'est à cette catégorie-là que Les enfants du nouveau monde appartient.

Début lent, 'difficile', phrases compliquées, lourdes, tournures archaïques, de celles qui plaisent aux Académiciens, pas forcément au peuple.  Pourtant, on ne peut plus s'en défaire. Vous le posez, il vous rattrape, il vous colle à la peau. Vous ressentez un certain malaise.  Vous qui n'étiez pas né, vous ne savez pas ce que fut la guerre d'Algérie, sauf par bribes, et un sentiment de culpabilité collective ou est-ce un sentiment collectif de culpabilité est là, omniprésent.  Il gronde en vous.  Il vous murmure 'plus jamais ça'.  Bien plus qu'un livre d'histoire qui se voudrait didactique, bien plus qu'un cours, bien plus qu'un essai philosophique à but pédagogique(?), il vous apprend et/ou vous confirme que l'homme est un loup pour l'homme, qu'il vous faut rester en éveil, sans relâche, à l'affût d'éventuelles dérives au seuil desquelles nous nous trouvons en permanence.

Livre par une femme, sur les femmes pour les femmes (?).  Et si les hommes le lisaient et y découvraient ce qu'elles y découvrent, cela changerait-il quelque chose?  Le monde - à tout le moins - ne s'en porterait pas plus mal.