Brussels - Winter 2009

Il fait froid - entre 3 et 5° C maximum. La pluie et le vent ne piquent plus mon visage comme ils l'ont fait hier. Les nuages sont nombreux et menaçants, mais ils n'exécuteront pas cette menace, comme si la nature avait décidé de nous gréer un pur moment de bonheur.
Un resto. Une table haute, une vue intéressante sur les convives, mais surtout sur la place, si belle et pourtant désertée par les touristes. Une conversation qui s'amorce, des regards et des sourires qui s'échangent augurent une belle après-midi.
La vie est faite d'imprévus, c'est cela qui la rend belle.
Contrastes architecturaux, contrastes humains, contrastes ambiants, n'est-ce pas là ce qui caractérise le mieux notre capitale? Chaque jour navetteurs et travailleurs arpentent la ville, les yeux rivés sur les trottoirs plutôt que sur ce qui leur est offert. Un urbanisme on ne peut plus éclectique, il est vrai. Et une telle richesse faite de béton et de verre, faite de briques et de bois, faite de sueur et de misère.
Partir du bas de la ville, pour mieux y revenir, en traversant les avenues, les boulevards, les ruelles, en découvrant des impasses, des lieux inconnus où l'histoire nous rattrape...
Laisser le temps glisser sans qu'il nous semble perdu, flâner et partager. Surprendre et se laisser surprendre.