Friday
Jun082012

June 2012 - 11 months after the first call

Nous nous croyons bien chez nous, dans nos habitudes si bien ancrées que nous en oublions la possibilité de découvrir d'autres ailleurs ou parfois nous sommes convaincus que tout est mieux ailleurs que chez nous, surtout au soleil du Sud (de la France?) et nous partons pour de mauvaises raisons.

Pourquoi l'Allemagne, pourquoi Munich, pourquoi partir, m'a-t-on régulièrement demandé ces derniers jours, ces derniers mois.  Pourquoi pas me suis-je alors interrogée.

Sans préjugé négatif sur cette ville que je ne connaissais que des livres de géo et d'histoire, avec en tête l'idée d'une belle et agréable région, j'ai accepté cette nouvelle mission...

Et ce que peuvent dire les quelques photos de Bavière sur le net, et ce que peuvent dire les quelques textes sur la Bavière et Munich en particulier, n'est - comme souvent - en rien comparable à ce qu'ici je vis...

Fort probablement parce que j'ai moi aussi changé. Un rythme et un genre de travail différents, encore aucune habitude prise, et tout à découvrir!

Bien sûr, il y a des privilèges dont je jouis et dont certains ne peuvent pas jouir, comme partout, mais cela change-t-il la réalité de Munich ou juste une part de cette réalité?

On dit de Munich que ce n'est pas une ville mais le plus grand village d'Allemagne. Haidhausen avec ses petites maisons bavaroises, ses bâtiments colorés, ses églises blanches au clocher orangé, ses fresques illustrant les textes sacrés, ses Spielstrassen, ses cyclistes et ses piétons, son calme, ses commerces, ses galeries, confirme cette impression. En bordure de la vieille ville, à deux pas de l'Isar, Haidhausen, mon quartier reste un lieu quelque peu féérique...

Si le paradis existe, s'il est comme je me l'imagine, je n'en suis vraiment pas loin...

Tuesday
May012012

July 2011 - First Steps to a New Challenge

Ca se passe toujours comme cela: un appel qu'on n'attend pas et des discussions qui nous donnent envie de voir ce que l'avenir peut être hors de notre zone de confort. Cela n'a été en aucun cas différent de ce que des milliers voire des millions de personnes ont vécu, vivent, et vivront encore. En aucun cas sembable non plus. Similaire, tout au plus.  Cet appel, nous l'espérons tous, nous qui mettons régulièrement à jour notre CV, notre 'resume', nous qui sommes présents sur les réseaux sociaux professionnels, nous qui avons envie que nos talents, compétences et capacités soient reconnus. Car c'est bien de cela qu'il s'agit, de reconnaissance...

Un appel, en plein été, en pleine journée, et une question: êtes-vous ouverte à de nouvelles opportunités? Posé comme cela, qui ne le serait pas?

Des appels, fréquents, des conversations et des informations de plus en plus précises. Et puis une certaine attente: c'est l'été, vous savez comment cela se passe en été.

L'automne pointe son nez et les activité professionnelles reprennent un rythme plus intense, les appels et les interviews aussi, par téléphone ou de visu, par Skype aussi pour d'autres cieux dans ce cas.

Et puis, tout se précipite, tout se dessine concrètement, les messages affluent, les discussions se terminent par un oui ou par un non de la part de tous les protagonistes. Et l'attente recommence, car il y a quelques dernières vérifications à opérer. Et puis l'offre arrive, l'avant-dernier jour du mois et le choix doit être fait, dans les heures qui suivent, tout au plus 24 h!

Des douzaines de conversations, une dizaine d'interviews et quelques réflexions personnelles plus loin, vous dites oui et annoncez ce départ à celui ou celle qui jusqu'alors était votre directeur, votre directrice. Et là, vous savez que c'est le point de non retour. Ce n'est que quelques jours plus tard que vous réalisez concrètement toutes les implications, même si entre-temps vous aviez mille fois imaginé cette éventualité.

Ce point de non retour vous plaît, tant vous savez au plus profond de vous que c'est ce que vous désiriez, depuis longtemps...